dimanche, juin 27, 2010

Népal 2010 - quelques anecdotes

Voici d’autres petites anecdotes qui sont venus ponctuer notre séjour au Népal.

Comme vous le savez, au Canada la conduite se fait à droite. Donc, lorsque je marche sur le trottoir et que je croise quelqu’un, instinctivement je vais l’éviter par la droite, ce que normalement l’autre personne va faire de son côté, évitant ainsi la collision. Or, comme au Népal la conduite se fait à gauche, les gens ont le réflexe inverse. Ça m’a pris du temps à comprendre pourquoi j’entrais continuellement en collision avec les gens dans la rue!!!

Au Népal, la rumeur coure qu’il y a trois prix : celui pour les Népalais, celui pour les réfugiés Tibétains et celui pour les étrangers. Vous l’aurez compris, le prix monte à chaque groupe. Pour cette raison, je restais souvent derrière lors de la négociation et je me pointais le nez lorsque le prix était fixé, comme la fois où je revenais de Syafru Bensi où mon ami moine a trouvé un taxi pour moi. La gueule du chauffeur quand il m’a vu embarquer dans son auto! Ou l’autre jour quand j’ai croisé trois occidentales discuter avec le proprio d’un café. « Quoi!?!??! 50 roupies pour un chai??? » (Il en coûte 10 roupies normalement…).

Nous sommes à l’entrée d’un monastère et il y a un mendiant dans le coin qui se tient tranquille. Je m’achète un chip et un coke et je m’installe sur le bord du trottoir. En ouvrant le sac il s’approche de moi et me fais signe de lui donner quelques chips. Il a même un petit verre de plastique pour avoir un peu de coke! Les paquets de chips « grand format » sont appelés là-bas « format à partager ». Faut bien suivre les instructions sur les paquets non?

dimanche, juin 20, 2010

Népal 2010 - Parlons de téléphonie mobile

Nous avons passé les 2 dernières semaines à visiter différents lieux sacrés liés au bouddhisme. Je vais publier mes écrits un peu plus tard, le temps que je me démêle dans tout ce que nous avons vu. En attendant, parlons un peu de téléphonie cellulaire.

Tout le monde veut avoir accès aux plus récentes technologies, même les pays en développement. Évidemment, le pouvoir d’achat et d’autres contraintes font varier les gadgets à la mode d’un pays à l’autre. Donc, si les écrans plasma et les cinémas maisons n’ont pas encore envahi le pays, du côté des cellulaires (téléphones portables), on trouve des innovations très intéressantes.

La plus belle trouvaille est un téléphone pouvant contenir 2 cartes SIMM. Vous pouvez ainsi utiliser la ligne du bureau et votre ligne personnelle sur le même appareil. Je serais bien surpris que l’on voit ce modèle au Canada dans un avenir rapproché.

En effet, contrairement au Canada, ici c’est le manufacturier de téléphone qui vous vend l’appareil. Donc, c’est Nokia, Sony/Ericsson et Motorola qui se battent pour vous vendre leurs modèles. Ensuite, vous choisissez le fournisseur de votre choix. Règle général, votre appareil sera compatible avec l’ensemble des réseaux du pays.

Au Canada, c’est le fournisseur de connexion qui vous vend l’appareil. Si cela à l’avantage qu'il est possible d’obtenir un appareil à peu de frais (souvent même gratuitement) en échange d’un contrat de 2-3 ans, cela fait en sorte que votre appareil est utilisable qu’avec ce fournisseur, ce qui limite beaucoup votre pouvoir de négociation… en plus de vous enlever le goût d’investir dans un appareil de qualité. Ici, le mode vibration est inexistant, de même que la boîte vocale. De plus, les gens ne semblent pas utiliser les SMS autant qu'en Inde.

lundi, juin 14, 2010

Népal 2010 - Jour 24 : les hauts et les bas de Pokhara

Notre journée à Pokhara fut bien remplie. Suivant les traditions locales, nous nous sommes levées très très tôt pour aller admirer les montagnes au lever du soleil. Je dois admettre que ça valait la peine. Le ciel, pas encore blanchi par le soleil, était d’un bleu profond. Au loin, les monts enneigés se faisaient caresser par les premiers rayons du soleil.
  Himalaya au lever du soleil

Entre 2 photos, nous montions la colline ou un belvédère nous attendait. En cours de route, le ciel est soudainement devenu jaune; le soleil sortait de derrière les montagnes. La scène était magnifique.
Lever de soleil à Pokhara

Malheureusement, le soleil dissipa le brouillard qui couvrait le fond de la vallée et rapidement les sommets ne furent plus visibles. Nous avons quand même continué notre marche jusqu’au belvédère et avons profité de la vue pour un moment.

Une fois descendue et le petit déjeuner pris, nous sommes allés visiter la chute de Devi. Une petite rivière s’est creusé un chemin dans la pierre et je jette dans une grotte, très jolie et assez inusitée. Clic-clic-clic et on est prêt pour la suite.

On peut visiter la grotte? Encore mieux! Moi qui avais peur d’avoir froid à l’intérieur, il faisait chaud et humide et on suait à grosses gouttes. Il y avait même un autel à l’intérieur! La foi peut s’exprimer partout, en particulier ici.

Il était temps de passer à table et nous avions besoin d’un peu de fraicheur. Une terrasse à proximité du lac allait parfaitement faire l’affaire. J’en profite pour vous parler de la gastronomie de Pakhora, très différente de Kathmandu. D’abord, le lac abonde de poissons, qui font la spécialité des restaurants locaux. Ensuite, la plupart des restaurants offrent les repas à l’occidentale. Par exemple, le filet de poisson est grillé ou frit et est servi avec frites et salade de chou! En fait, c’est très inhabituel de pouvoir se risquer à manger de la salade. Il faut normalement se limiter aux légumes pelés ou cuits.

Nous avons flâné une partie de l’après-midi, le temps que le soleil se calme un peu. Nous voyions passer plusieurs petites embarcations et nous avons décidé qu’une promenade en chaloupe serait agréable.

Nous avons terminé notre journée dans un restaurant Punjabi (nord de l’Inde), qui nous a servi un Palak Panner (épinard et fromage) tout simplement divin.

Népal 2010 - Jour 23 : visite à Pokhara

Nous avons encore quelques jours devant nous avant que le reste de la famille arrive alors nous en avons profité pour visiter Pokhara. La ville entoure un grand lac et est très prisé des touristes. Un peu comme Percé au Québec, on y va pour la beauté du coin et l’ambiance relax de l’endroit. Nous avons décidé d’y aller en fourgonnette, croyant que ça serait plus confortable qu’en autobus. Malheureusement nous nous sommes trompés. Nous étions tassés comme des sardines, il faisait chaux et les sièges étaient inconfortables. Bref, ce fut long et pénible. Question d’en remettre en peu plus, il pleuvait à boire debout à notre arrivée. Parlons-en de notre arrivée!

À débarquant de la fourgonnette, nous avons été pris d’assaut par les chauffeurs de taxi, chacun liés à un hôtel du coin. Comme il pleuvait beaucoup, impossible de prendre une marche pour explorer le quartier. Nous avons donc pris une chance avec l’un des chauffeurs. La chambre était ordinaire mais le prix était bas. Nous ne savions pas trop quoi faire. Nous voulions magasiner un peu mais la fatigue et la température nous enlevaient le goût d’aller explorer. Finalement nous avons gardé la chambre.

Après s’est rafraîchit un peu et la pluie s’étant estompée, nous sommes allé prendre le thé l’autre côté de la rue. Première surprise, une machine à expresso à l’entrée du café. Deuxième surprise, il est excellent leur expresso! Troisième surprise, une Suissesse parlant français vient faire un brin de jasette. Décidément, je dois surveiller ce que je dis même quand je parle français, tout le monde comprend cette langue ici!

Nous sommes ensuite allés près du lac pour admirer la vue.
DSC_9176

Surpris par la pluie, nous avons trouvé un abri sous un petit quai. Nous avons eu droit à une éclaircie digne d’une carte postale. Heureusement que j’ai toujours ma caméra à portée de la main! Certainement une de mes plus belles photos depuis notre arrivée.

Plusieurs restaurants du coin offre des spectacles de danses traditionnelles népalaises pendant le repas du soir. Nous sommes donc partie à la recherche d’un endroit pour le souper. Sur la route, nous avons une fois de plus été surpris par la pluie! Nous avons trouvé un abri de fortune et avons attendu 15-20 minutes, le temps que ça se calme.

Danseuse de PokharaPour le souper, nous avons eu droit à un spectacle de danse traditionnelle. Ce fut très intéressant et, la bière aidant, j’étais vraiment dans une ambiance de fête et j'aurais bien terminé la soirée dans un bar à boire et danser toute la nuit. Mais ici, c'est tôt le matin que ça se passe alors on oublie le nightlife.

Sur le chemin du retour, mon beau-frère nous propose de débuter la journée en se rendant au sommet d’un mont tout près avant le lever du soleil pour admirer la vue. Nous demandons au propriétaire de l’hôtel où nous demeurons où obtenir un taxi. Il offre le service de transport et nous fait un prix. Pas convaincu du prix, nous allons voir ailleurs. Sans même négocier, on trouve moins cher. On revient à l’hôtel et on informe le proprio que l’on a trouvé moins cher et il prétend qu’il ne pourra ouvrir la porte de l’hôtel à temps pour prendre notre taxi.

Commence alors une dispute entre mon épouse et le propriétaire, frustré qu’on refuse son service de navette. Comme il tard et que le couvre-feu commence d'un instant à l'autre, il nous met au défi de trouver un autre endroit où dormir, auquel cas nous pouvons partir sans payer, clients ingrats que nous sommes! Il nous a pris 2 minutes pour trouver une chambre et nous avons quitté sans tarder ce proprio bourru!

dimanche, juin 13, 2010

Népal 2010 - Jour 19 : retour à Kathmandu

Tôt le matin, nous avons repris le chemin du retour. Quelle ne fut pas ma surprise de constater que les gens devant moi parlaient français! Originaire du nord de la France, le jeune homme étudie en commerce international et vient de terminer un séjour de six mois à Delhi. Sa mère est venue le rejoindre et ensemble ils visitent le Népal. Le chauffeur étant moins zélé qu’à l’allée, les passagers ont mieux supporté le trajet.

Népal 2010 - Jour 18 : tourisme à Syafru Bensi

Bien que l’endroit offre peu d’attraits, nous avons quand même réussi à tuer quelques heures dans la bonne humeur. Nous avons visité la centrale électrique de Chilime. Moi qui viens du Québec, un leader mondial en matière d’hydroélectricité, il fallait bien que je me rendre au Népal pour visiter une centrale!

Nous sommes ensuite allés jouer quelques parties de snooker. Arrivée sur place, l’endroit était désert mais comme la porte n’était pas barrée, nous avons pris l’initiative d’entrer et de jouer. Une heure plus tard la propriétaire s’est pointée et ne s’est formalisé de nous voir là. La date d’expiration de la table était passée depuis longtemps et les balles tombaient sur le plancher de béton lorsqu’on réussissait de peine et de misère à réussir un coup. Mais nous avons bien rigolé et l’après-midi s’est vite passé, entre bonne compagnie.

Avant de quitter l’endroit, une femme est venue tenir compagnie à la propriétaire, avec une petite fille d’environs 2 ans. Après avoir joué avec elle pendant un moment, sa mère nous a offert d’aller prendre un café chez elle. C’est toujours des moments que j’apprécie grandement quand les gens du coin vous laissent entrer chez eux.

mercredi, juin 09, 2010

Népal 2010 - Jour 17 : trekking vers Thulo Syafru


Le lendemain matin, nous sommes allés rendre visite aux parents de Tsultrim à Thulo Syafru. Après avoir traversé la rivière, nous sommes monté pendant près de 3 heures. Le parcours est exigeant mais depuis le temps que je voulais bouger, je n’allais pas m’en plaindre. De plus, je réalisais enfin mon rêve en venant ici : contempler les hauts sommets du pays qui forment la frontière avec le Tibet. En effet, le temps étant souvent couvert, il avait été impossible de les contempler jusqu’ici. De sentir que le Tibet se trouvait de l’autre côté de ces montagnes était un sentiment très fort.

Thulo Syafru est tout ce qu’il y a de pittoresque : des champs à flanc de montagne, des maisons érigées au sommet, formant un croissant autour de la vallée. Devant chaque maison, les drapeaux verticaux typique de la culture tibétaine. Un vrai décor de carte postale! La simple vue de ce village valait chaque bosses et enjambés pour s’y rendre.
Thulo Syafru
Nous avons flâné quelques heures là-bas, le temps que son frère nous rejoint. Son frère nous apportait du beurre et du fromage fait à partir de lait de Di (la femelle du Yak), des spécialités locales.

En fin d’après-midi, nous avons pris le chemin du retour, ses parents et son frère nous accompagnant.

Et de l'autre côté... le Tibet.
Les voici enfin, ces sommets enneigés!

Népal 2010 - Jour 16 : en route vers Syafru Bensi


Vie et mort
Beauté et laideur
Ces concepts vont de pair et ne prennent de sens qu’en présence de l’autre…

Comme vous le savez peut-être, le frère de mon épouse est moine et enseigne dans un monastère du Népal depuis quelques années déjà. Lors de notre dernier voyage en Inde, il avait amené avec lui deux de ses élèves. L’un deux, Tsultrim, devait se rendre à son village natal, Thulo Syafru, pour quelques jours. Il a gentiment offert que je l’accompagne pour voir ce coin de pays. L’occasion était très tentante mais angoissante à la fois parce que pour la première fois, mon épouse ne m’accompagnerait pas. Or l’occasion était trop belle de visiter l’arrière pays pour passer à côté.

Nous sommes partie de bonne heure pour un parcours de 7 heures de route. Les premières deux heures furent particulièrement pénibles pour les passagers. En effet, la route est faite de zigzag digne d’une montagne russe, et le tiers des gens à bord ont laissé leur petit déjeuner sur le parcours!

Le reste de la route fut plus calme, et la vue était à couper le souffle. Il faut dire qu’au Népal, on ne construit pas la route où l’on veut, mais où l’on peut. Donc plus souvent qu’autrement à flanc de montagne. Étant près d’une fenêtre, je voyais constamment le fond des ravins, le bus étant bien souvent à environs 1 mètre du gouffre. C’était une étrange sensation. Époustouflé par la vue, mais bien conscient que ces images pourraient être les dernières que je verrais. Une belle occasion d’apprivoiser la mort et d’apprécier chaque moment qui passe.

La région fait partie du parc Lasang, une zone protégée par le gouvernement, un peu comme nos parcs provinciaux. L’accès aux touristes est donc contrôlé et un droit de passage est exigé. De plus, comme le parc est à la frontière avec le Tibet, on croise de nombreux contrôles de police à proximité du parc. Il semblerait qu’ils contrôlent l’immigration clandestine et la contrebande. Allez savoir…

Nous avons pris une petite marche autour du village de Syafru Bensi, puis nous nous sommes reposés un peu. Installé dans le creux de la vallée, le village en soit est plutôt ordinaire mais les environs valent le déplacement. Entouré de montagnes, deux rivières se rejoignent pour filer vers le sud, pour devenir le populaire Gange une fois en Inde. Nous avons séjourné au Green hotel. Un endroit tout neuf (à peine 6 mois) et fort sympathique tenu par un jeune couple très accueillant. La chambre est minimale (pas de télé, de téléphone, de ventilation ni d’air climatisé) mais les lits sont confortables et de ma chambre j’entendais la rivière, ce qui ajoutais au charme de l’endroit.

Ce village est en pleine transformation. En effet, le gouvernement chinois désire un accès plus facile au Népal et à l’Inde et ils ont proposé au gouvernement du Népal de construire une route reliant les deux pays. Le gouvernement népalais, faible et en pleine crise, a donc accepté que les Chinois viennent sur leur territoire pour construire cette route. Les habitants de la région, flairant la bonne affaire, se bousculent à Syafru Bensi pour y construire des hôtels pour accueillir les éventuels voyageurs de cette route.

L’endroit est également reconnu comme le point de départ de plusieurs pistes de trekking. Bien que ce soit la saison morte, j’ai quand même croisé quelques occidentaux, venu pour la marche en montagne, donc deux suissesses. En ce qui me concerne, je recherchais un parcours léger et les 3 heures de marche pour se rendre chez les parents de Tsultrim me convenaient parfaitement.

Népal 2010 - Jour 15 : Pashupatinah et Nagarkot

Aujourd’hui nous sommes allés visiter Pashupatinah et Nagarkot. Pashupatinah est reconnu pour ses vestiges de la religion Hindou. L’endroit est composé de temples et d’autels. Contrairement au chaos de Kathmandu, il est très agréable de se promener à Pashupatinah, plusieurs quartiers empêchant l’accès aux voitures. Par moment, on se croyait dans le Vieux-Québec, avec ses rues étroites et ses boutiques d’art. L’endroit est également reconnu pour sa poterie, et nous avons eu l’occasion de voir un artisan à l’œuvre.
Poterie de PashupatinahAnd the mighty lion ate the temple...
Nagarkot est essentiellement un belvédère pour les touristes voulant voir les hauts sommets de l’Himalaya sans trop s’éloigner de Kathmandu. S’il est vrai que la vrai que la vue est superbe, les nuages nous ont empêché de voir mes monts enneigés…
Les montagnes, vu de Nagarkot Les champs de Nagarkot

vendredi, juin 04, 2010

Népal 2010 - Jour 14 : un peu d’exercice

Ça fait un an que je fais du jogging pour garder la forme et voilà maintenant deux semaines que nous sommes au Népal. Or ici, tout va plus lentement, surtout les marcheurs. À leur défense, il faut dire que la plupart des gens travaillent dur, ils n’ont pas besoin de suer dans un gym comme la plupart des occidentaux pour garder la forme.

Quoi qu’il en soit, j’avais besoin d’un peu de cardio. On oublie le jogging dans la ville. Avec la foule et le fait que je sois blanc, je vais un peu trop attirer l’attention. Il me restait la cour derrière le monastère où nous logeons. En faisant le tour d’un des temples ça me donnait peut-être un 200m. Après quelques tours, les jeunes moines sortent de classe. Certains me taquinent un peu, puis l’un deux me défi à la course. Bon joueur, je me prête au jeu. Or la compétition devient vite inégale, quand ils se relaient tous contre moi! Bof! Tant pis pour la course d’endurance et allons-y pour la vitesse!

Quelques tours plus tard, d’autres jeunes moines se pointent dans la cour et nous avons joué ensemble quelques parties de volleyball. J’ai en profité pour pratiquer mon tibétain avec eux et j’ai eu bien du plaisir!

Népal 2010 - Jour 13 : Bonne fête Bouddha!

Il fait bon ces jours-ci, les nuages apportent un peu de fraîcheur, fort appréciés des voyageurs à la peau trop clair. C’est le début de la mousson. La pluie commence à faire sentir sa présence, mais jusqu’à maintenant elle se manifeste surtout de nuit, donc peu d’impacts sur nos activités.
Aujourd’hui est un jour très important pour les bouddhistes, car c’est l’anniversaire du fondateur de leur religion. Les festivités ont commencé dès la veille au soir, avec un nombre très élevé de pèlerins autours du Bothnath stupa. De plus, les petites lampes au beurre sont légions, ce qui donne une belle ambiance. Pour l’occasion, le stupa fut décoré de drapeaux bouddistes.
Bothnath stupa
Le lendemain matin, nous nous sommes rendus au temple Swayambhunath, aussi appelé Monkey Temple. En effet, plusieurs singes habitent l’endroit et amusent les visiteurs avec leurs tours. L’endroit est situé en haut de Kathmandu, ce qui donne une vue superbe sur la ville. De plus, le temple regorge de statues, d’autels et de petits temples autour du stupa. Bref, c’est un joyau historique et patrimonial.
Bonne fête Bouddha Pour s’y rendre, un long escalier attend les fidèles et avec la foule sur place c’était toute une aventure de s’y rendre et de rester en groupe.
Un des moments forts de la journée fut une sorte de parade de danseurs, habillés de costumes comme on en retrouve dans les opéras tibétains. En voulant se rapprocher pour prendre quelques photos, je me suis retrouvé carrément coincé dans la foule. Décidé à en tirer le meilleur parti, j’ai pris un maximum de clichés, ne pouvant être plus près de l’action. Une fois la frénésie passée, j’ai toutefois réalisé que quelqu’un avait également profité du moment pour subtiliser mon porte-monnaie…
Heureusement, j’avais prévu le coup et les pertes furent minimes, mais l’incident laissa un goût doux-amer sur la visite.
Un autre moment mémorable fut quand un hélicoptère fit quelques tours autours du stupa pour laisser tomber des pétales de fleurs, symbolisant des prières de bonnes fortunes. La scène était spectaculaire et la foule était sous le charme.
Des pétales de prières
Nous sommes ensuite retournés à l’hôtel. Il y avait une foule incroyable autour du Bothnath stupa, et cette foule ne diminua que très tard dans la nuit.
J’aimerais faire une mention spéciale à mon épouse qui a accompli tout un exploit. En effet, elle a fait le tour du Stupa en prosternation. La technique est simple :
  1. vous vous étendez de tout votre long, en gardant les jambes collées
  2. vous placez une petite pierre au bout de vos doigts,
  3. vous vous relevez en laissant vos jambes collées,
  4. vous faites deux-trois pas, jusqu’à votre pierre et reprenez l’étape 1.
Des jeunes courageux Bon, présentez comme cela ça l’air facile mais c’est physiquement exigeant. Déjà sans la foule c’est un exploit, alors imaginez dans une foule comme la fin de spectacle sur les plaines pendant le festival d’été! De plus, une fois que vous avez commencé un tour, vous devez le compléter, coûte que coûte. Alors bravo mon amour, je suis très fier de toi!