vendredi, octobre 01, 2010

Bilan photo du voyage

Je suis féru de photographie depuis plusieurs années déjà et un voyage comme celui-ci est une occasion en or pour photographier des sujets très différents de notre quotidien. Je m’étais procuré un appareil réflex (Nikon D90) 1 an auparavant ainsi que quelques lentilles (Nikkor 18-105mm, 85mm f1.8 et Tamron 11-18mm), question de le maîtriser avant le départ. J’avais également apporté un flash et un trépied.

Voici les leçons tirées de mon voyage :

J’aurais très bien pu me passer de ma lentille 11-18mm. Plus souvent qu’autrement j’ai pris mes photos de paysage entre 18 et 80mm. Ce fut plus un jouet pour donner des effets particuliers, comme pour photographier le site du Bouddha stupa. J’avais choisi le modèle Tamron pour son côté compact et léger donc je n’ai pas trop de regret.

Ma 18-105mm fut la plus utilisée durant le séjour. Rares sont les occasions où j’aurais souhaité un zoom plus puissant. J’aurais voulu travailler plus avec ma 85mm mais une lentille fixe est beaucoup plus à sa place dans un studio ou dans un endroit où la distance avec ton sujet bouge relativement peu. Dans un contexte de voyage c’est trop limitatif, une lentille zoom devenant indispensable.

J’adore travailler avec ma 85mm pour les portraits et je tentais de l’utiliser aussi souvent que possible. Le rendu est magnifique quoi que l’appareil ait parfois tendance à surexposer, surtout à grande ouverture. La majorité de mes portraits ont été pris entre f2.8 et f3.5.

Pour les paysages, j’étais au ISO le plus bas et j’allais chercher le f stop le plus élevé pour une vitesse d’environs 1/100e sec. Ça variait généralement entre f10 et f14.

Contrairement à mon voyage précédent ou le flash externe m’a sauvé la vie plus d’une fois (Kodak P20 sur un Kodak P880), j’aurais très bien pu le laisser à la maison cette fois-ci. La gestion du bruit, nettement supérieur sur un SLR y ait pour beaucoup.

Le trépied aussi est resté dans ma chambre d’hôtel pendant tout le voyage, à une exception près, pour faire de la photo de nuit. L’encombrement en est la principale raison, quoique que le choix de lentille et la gestion du bruit aient fait en sorte qu’il ne m’a pas manqué non plus.

J’ai pris de nombreux portraits à l’extérieur durant mon séjour. Or le soleil était très dur, et ce de 9h00 le matin à 17h00 le soir. J’attendais souvent en fin de journée pour prendre mes clichés, sinon dès que le soleil se couvrait je courrais prendre mes photos, en m’assurant d’avoir mon sac imperméable au cas où.

Pour la photographie en journée, je devais souvent ajuster l’exposition de -0.3 ou -0.7 EV pour éviter la surexposition des images. De plus, je mettais le pare soleil de manière systématique, pour éviter l’éblouissement mais aussi les doigts accidentels sur la lentille.

Malgré l’encombrement du sac pour trainer l’équipement (Lowepro Sling 200), je n’ai jamais regretté la grosseur de l’appareil. Il faut dire que chaque matin je laissais derrière moi lentilles ou flash qui apparaissaient inutiles pour le séjour, me trompant rarement dans mes choix.