Le défi que je me suis donné comme blogueur depuis un peu plus d’un an, c’est de prendre un sujet d’actualité puis de les traiter dans un angle inédit, question d’apporter un éclairage différent mais surtout d’alimenter votre réflexion. Ma vision des choses est rarement noire ou blanche, j’aime bien aller jouer dans les tons de gris.
Aujourd’hui je veux vous parler du phénomène de la pauvreté qui est souvent souligné à grands traits pendant le temps des Fêtes, avec la guignolée et compagnie. Le propos de ce billet est de souligner certains gestes que l’on fait comme société et qui n’aide pas notre cause... Non, je ne veux pas dénoncer les affres du capitalisme, mais plutôt notre individualisme crasse. De plus je ne vais pas traiter de l’itinérance, mais plutôt de ceux qui filtre avec le seuil de la pauvreté et qui pourrait assez facilement s’en éloigner.
En effet, une des causes aggravante de ce type de pauvreté à mon avis, c’est la solitude. Pourtant, la précarité de cette situation devrait inciter davantage les gens à se serrer les coudes. En regroupant les ressources, on peut facilement réduire plusieurs coûts, tels que le logement, le chauffage, le transport et la nourriture. Je voudrais donner deux exemples de situations qu’on pourrait facilement « éviter ».
C’est drôle qu’on dénigre autant les Tanguy ici alors qu’en Asie, c’est le comportement qui est attendu des enfants (à quelques nuances près). En effet, alors qu’ici la plus grande fierté d’un enfant est de devenir indépendant de ses parents, dans plusieurs cultures orientales (notamment les Tibétains), leur fierté est de pouvoir subvenir aux besoins de leurs parents. Il me semble qu’il y a place à un compromis intéressant.
Fiston veut rester à la maison pour profiter de la bouffe et du repassage de maman? Génial! Papa ne veut pas accepter de loyer, par fierté? Passe encore. Cher fiston, plutôt d’acheter une cravate moche à ton père, pourquoi ne remplaces-tu pas leurs électroménagers par du neuf? Ils le méritent bien non? Présente ça comme un cadeau, c’est toujours plus difficile à refuser.
Même chose pour les femmes monoparentales. Est-ce que toutes ces séparations étaient nécessaires? Avec un peu d’aide aurions-nous pu aider ce couple à recoller les morceaux et continuer d’évoluer ensemble? Je pense que comme société on y gagnerait énormément à faciliter la médiation pour les couples en difficultés. En plus de l’impact positif sur les enfants, la société ferait des économies importantes.
J’espère ne pas avoir froissé personne avec mes réflexions. L’objectif n’était pas de révolutionner notre société, simplement de lui montrer d’autres avenues…
Sur ce, passez de joyeuses Fêtes!
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